16/09/2004
encore un infernal mal de crâne.
encore un matin que j'aurais préféré ne pas voir.
Silvana me regarde comme si elle appartenait à une association humanitaire, quelque part où la famine sévit, émue, compatissante, belle.
une fois de plus, je n'ai pas pu la toucher hier soir et elle me dit qu'elle ferait mieux de devenir lesbienne, au moins elle pourrait toucher des seins.
elle a raison.
moi j'attends que ça passe.
ça.
tout ça.
j'ai la sensation d'être devant un flipper, avec mes crédits épuisés, et mes poches vides, et je tarde à rentrer chez moi.
j'ai la bouche sèche.
l'alcool déshydrate il paraît. c'est paradoxal mais c'est vrai.
plus je pense à ma femme et plus je me dis que ça doit être un plaisir pour elle de s'accrocher à un poids mort qui l'attire vers le fond. sinon elle ne serait plus là depuis bien longtemps.
quand on sombre, corps et biens, on aime à voir que quelqu'un nous précède.
elle doit se dire qu'en comparaison, elle n'est pas si mal.
elle a raison.
Feedback(s):
Enregistrer un commentaire